ADM est consternée par le fait que le Conseil d’État n’ait pas rempli son rôle de protection des libertés fondamentales des enfants, pour garantir leur accès à l’éducation et le respect de leur vie privée, sans aucune forme de discrimination. Le Conseil d’État n’a pas pris en compte les témoignages ni la gravité de la situation.
ADM est profondément inquiète des conséquences que cette décision pourrait avoir sur des jeunes filles, qui risquent de subir quotidiennement des discriminations fondées sur leur apparence ethnique et religieuse, de violence de ces interrogatoires vestimentaires, des traumatismes et du harcèlement que cela engendre, nuisant ainsi à leur accès à l’éducation et à leur réussite scolaire. Le manque de clarté dans le critères dans la mesure d’interdiction de la « Abaya » par le ministère de l’éducation, mot traduit littéralement par « robe » en arabe, a conduit à des décisions d’exclusion et à l’interrogatoire de jeunes filles sur la base de leur origine ethnique supposée, en se basant sur le faciès et leur nom à consonance arabe ou africaine et leur apparence perçue comme arabe ou africaine. Cela a entraîné des jugements préconçus où elles ont été interrogées par des adultes sur leurs croyances religieuses, violant ainsi leur droit au respect de leur vie privée ainsi que leur liberté de conscience.
ADM remercie profondément , le Cabinet William Bourdon et Vincent Brengarth pour tout leur investissement et action juridique.
ADM continuera à lutter à vos côtés jusqu’à ce que tous les enfants, en particulier les filles ciblées, aient accès à l’éducation sans aucune discrimination basée sur le genre, l’origine ou la religion.
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