Revue de Presse ADM
Revue de Presse ADM
Livre « L’état d’urgence (permanent) »
« L’état d’urgence (permanent) » par Hassina Méchai et Sihem Zine présidente d’ADM nouvelle publication aux Éditions MeltingBook.
Ce livre mêle témoignages, plus d’une vingtaine recueillis grâce au travail en amont de l’ADM, analyses et avis d’experts, juristes, philosophes, fonctionnaires ; tous inquiets des dérives de l’état d’urgence ».Le 14 novembre 2015 : la France déclare l’état d’urgence. Durant près de deux ans, le pays vit sous un régime d’exception dérogatoire au droit commun. De perquisitions en assignations, de fermeture de lieux de culte en interdiction de sortie du territoire, diverses mesures sont prises par l’autorité administrative.Ce livre interroge justement cet état d’exception, passé dans le droit commun, depuis le 3 octobre 2017, vote de la loi antiterroriste. À travers 25 témoignages de Français touchés par ces mesures, d’interviews de juristes, de philosophes et d’experts, cette analyse esquisse un bilan de l’état d’urgence. Surtout, elle ouvre une réflexion sur un changement de société silencieux, sans coup d’éclat juridique. » https://www.meltingbook.com/book-letat-durgence-permanent/
Orient 21
« Mobilisations populaires pour les libertés » LA FRANCE ET LA TUNISIE FACE AU TERRORISME
Deux pays différents, une guerre commune · Depuis la série d’attentats qui a frappé la France en 2015 et l’état d’urgence décrété ensuite, de nombreux Français ont vu leurs droits bafoués. Alors, des associations françaises et tunisiennes ainsi que des individus se mobilisent au quotidien pour les défendre et dénoncer les dérives. Sihem Zine, présidente et fondatrice de l’association Action des Droits des Musulmans (ADM), vient en aide en France « à ceux qui sont injustement pris pour cible par l’Etat. Sous prétexte de guerre contre le terrorisme, les droits humains ne sont pas respectés », dénonce-t-elle. Après avoir travaillé pendant dix ans avec différentes ONG (Amnesty International, Croissant rouge égyptien, Croissant rouge palestinien…), cette femme de 41 ans, éprise de justice et de vérité, a créée ADM en mars 2016 car « beaucoup de gens étaient perdus face à la machine judiciaire. Personne ne les aidait dans leur démarche pour faire respecter leurs droits. Il n’y avait pas d’association sur le terrain. https://orientxxi.info/magazine/mobilisations-populaires-pour-les-libertes,2332
Le Monde
« Etat d’urgence : « Je serais terroriste parce que musulman »
Tandis que la France était placée sous ce regime d’exception pendant presque deux ans, perquisitions et assignations à résidence ont bousculé des vies. Sihem Zine fait partie de ceux qui ont accompagné depuis le début des personnes visées par l’état d’urgence. Mobilisée aux côtés de juristes, d’associations comme la Ligue des droits de l’homme ou Amnesty International au sein du réseau « état d’urgence/antiterrorisme », elle a fondé l’association Action droits des musulmans. Et ironise : « On nous parle de la compatibilité entre l’islam et la République et, à l’arrivée, ce sont les musulmans qui se retrouvent à préserver l’Etat de droit ».
Elle dit avoir suivi près d’une centaine de personnes qui ont contesté leur assignation à résidence et a été saisie de plus de 200 perquisitions. Au final, Sihem Zine a le sentiment que l’administration a procédé à un « ciblage ethnico-religieux » en se focalisant majoritairement sur « des musulmans avec une pratique visible de l’islam ; particulièrement les Arabes et les Noirs ». « C’est un terreau fertile pour de la propagande terroriste », ajoute-t-elle. Difficile d’évaluer le nombre de ces « pots cassés » de l’état d’urgence. Sihem Zine rappelle que la plupart des personnes visées par des mesures de police administrative n’ont pas fait de recours ni sollicité d’aide : « Elles sont restées seules avec un sentiment d’injustice. » lire la l’article
« Les enfants, victimes collatérales de l’état d’urgence »
Certaines perquisitions ont été plus violentes encore. Sihem Zine est présidente d’Action Droits des musulmans (ADM). Créée en mars, cette association, qui collabore avec Amnesty International, assiste une centaine de personnes dans leurs démarches juridiques. Parmi elles, plus d’une dizaine affirment « avoir été violentées – frappées, voire rouées de coups –, par les groupes d’intervention devant leurs enfants », selon les témoignages recueillis par ADM. Soutenues par l’association, certaines ont déposé des plaintes au pénal et préparent des recours indemnitaires auprès des tribunaux administratifs.
Le docteur Chambry s’inquiète des conséquences que pourraient avoir ces mesures sur les enfants : « Il est essentiel que, à leurs yeux, le sens de la loi soit toujours celui de la protection et qu’ils aient le sentiment que la société les considère avec bienveillance, quelles que soient leurs convictions culturelles ou religieuses. Sinon, il y aura un risque que perdure non seulement la dimension traumatique, mais aussi un vécu de préjudice. » Car la résilience n’est pas la même pour tous : certains parents s’inquiètent du mutisme dans lequel se sont enfermés leurs enfants depuis la perquisition.
Le Défenseur des droits a été saisi de sept plaintes faisant état de perquisitions en présence d’enfants, « sans qu’aucune précaution n’ait été prise ». Parmi les troubles mentionnés : peur de s’endormir le soir, cauchemars, pipi au lit, difficulté de concentration, peur d’aller en prison ou que la police ne revienne chercher les parents, peur d’aller à l’école et de subir des brimades de la part d’autres enfants.
Selon Sihem Zine, d’ADM, certains se sont en effet vus « traités de fils de terroristes et stigmatisés » par des camarades. Deux réclamants – dont Anis – dénoncent aussi le fait que leurs enfants aient été braqués avec des armes. ADM a recensé « au moins dix-huit cas ». Les sept saisines sont en cours d’instruction.
« L’état d’urgence repart pour trois mois, malgré un bilan contesté et mitigé »
Sihem Zine n’en compte pas moins de neuf de son côté. Cette militante est sur le point de fonder l’association Action droits des musulmans avec Halim Adelmalek, qui a obtenu la suspension de son assignation devant le Conseil d’Etat, le 22 janvier. Ils veulent venir en aide aux « victimes collatérales de l’état d’urgence ». Parmi elles, Issa B. Ce père de famille était assigné depuis le 4 décembre à son domicile, à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie Lire la suite
« Douze personnes toujours assignés à résidence « longue durée »
Comme c’est le cas dans tous les dossiers d’assignation, le ministère nourrit son argumentaire grâce aux notes rédigées par les services de renseignement, qui listent des cercles de fréquentations, des affinités idéologiques et certains faits, sans bien souvent établir leur matérialité autrement que par des assertions. « On est face à des notes blanches et les assignés doivent prouver leur innocence. C’est une inversion de la charge de la preuve », dénonce Sihem Zine, dont l’association Action droits des musulmans accompagne plusieurs assignés. Lire la suite
France Info
«L’état d’urgence repart pour trois mois, malgré un bilan contesté et mitigé»
« Sihem Zine, la présidente de l’association Action droits des musulmans, qui assiste les personnes assignées à résidence, explique que certaines personnes ont fait les frais de ces notes blanches. “Nous les avons analysées dans le cadre d’un suivi : ce ne sont que des allégations, des faits peu précis avec des erreurs d’appréciations.” Elle ne mâche pas ses mots pour évoquer un système absurde, “plein d’amateurisme”. »
Projet de loi antiterroriste : cinq mesures adoptées par le Sénat qui suscitent des critiques
«La vie “en miettes” de Julien, assigné à résidence depuis plus d’un an»
Les premières semaines, Julien fait face à cette situation seul, sans avocat. Désormais, il est accompagné dans ses démarches par une association, Action droits des musulmans. “Nous les aidons à faire des recours, à constituer leur dossier, mais aussi à garder la tête hors de l’eau”, explique Sihem Zine, la présidente de l’organisation, qui collabore avec une trentaine d’avocats.
Libération
“Ma vie d’assigné à residence”
L’association Action droits des musulmans, créée en mars, a assisté près de 70 personnes dans leurs démarches juridiques. Sa présidente, la trentenaire Sihem Zine, explique qu’elle ne se reconnaissait pas dans les structures existantes, les jugeant trop paternalistes ou trop marquées politiquement. Elle défend une approche moins partisane, invoque une démarche plus proche de l’humanitaire : «On répond par le droit aux victimes en détresse de l’état d’urgence pour désamorcer la colère et le ressentiment dus à l’incompréhension et à la stigmatisation. La sécurité, c’est faire valoir les droits et libertés. On veut la sécurité pour tout le monde et l’application des droits et libertés pour tout le monde.»
Action Droits des Musulmans nous a mis en relation avec des assignés, qui racontent ce que l’état d’urgence a changé dans leur quotidien (professionnel, familial, amical) et ce, pendant et après la fin de la mesure. Trois d’entre eux ont obtenu des suspensions, un seul est encore assigné. Ces témoignages donnent à entendre ce que cet état d’exception imprime dans les existences de quelques-uns, au nom de la sécurité de tous.
Orient 21
« Dérives de l’état d’urgence en France et en Tunisie »
L’OBS
« Verbalisées pour un simple voile : la dérive des arrêtés “anti-burkinis” »
Les arrêtés “contribuent à légitimer ceux et celles qui regardent les Français musulmans comme un corps étranger à la nation”, prévient la LDH. “Demain, les maires pourront produire des arrêtés chassant les femmes voilées des hôpitaux, et pourquoi pas des bus et de la rue”, proteste Sihem Zine, présidente d’Action Droits des Musulmans, association qui a apporté une aide juridique à des personnes assignées à résidence. “C’est la porte ouverte à toutes les dérives.” “On ne peut s’empêcher de penser à l’apartheid !” “En vérité, c’est cet arrêté qui crée des troubles à l’ordre public, on le voit bien à Cannes où cela a suscité un attroupement et où le ton est monté. On monte les gens les uns contre les autres. On fait du ciblage ethnique pour contenter l’électorat xénophobe.”
MEE
« Le coup d’état d’urgence permanent : l’assignation à résidence en France »
Sihem Zine, présidente de l’ONG Action Droits des Musulmans (ADM), reste indignée par ce qu’elle qualifie de « Patriot Act à la française ». Elle peut témoigner des vies gâchées des assignés à résidence que l’ADM a aidés, démunis qu’ils étaient devant la machine administrative et policière mise en branle dans une France tétanisée par les attentats.« On en arrive à mettre les gens en prison chez eux. Ils n’ont plus le droit de travailler. Il est pourtant précisé dans la loi sur l’état d’urgence que les autorités doivent pourvoir à leur besoin. Mais quand on fait des demandes spécifiques dans ce sens, la réponse du ministère de l’Intérieur est de dire que cela n’est possible que si, entre autres, la personne n’est pas assignée à résidence chez elle. Pourtant, nombre de personnes ont perdu leur emploi à cause de ces mesures », indique-t-elle à MEE. Sihem Zine, de l’ADM, ne dit pas autre chose à MEE ; pour elle, « l’état d’urgence en France vise les musulmans en apparence pratiquants ». Elle ajoute : « par cette manière de faire, les autorités françaises laissent à penser que les musulmans sont coupables du terrorisme en raison de leur appartenance ethnico-religieuse alors même qu’ils en sont aussi victimes […], ce qui fait qu’ils subissent une double peine ». https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-coup-detat-durgence-permanent-lassignation-residence-en-france
Politis
« L’état d’urgence fait des dégâts humains » http://adm1.d.a.f.unblog.fr/files/2018/06/letat-durgence-fait-des-degats-humains_.pdf
Muslim Post
« Il faut mettre fin à la diffusion de faux chiffres sur l’antisémitisme et le racisme antimusulmans » Faut-il continuer à publier les statistiques des actes antisémites et islamophobes ? Selon l’association Action Droits des musulmans (ADM), ces chiffres généralement faux posent problème. Elle demande à l’Etat « de lutter contre toutes les discriminations de la même manière. »
https://lemuslimpost.com/mettre-fin-diffusion-chiffres-antisemitisme-islamophobie.html
Les affirmations mensongères de BFM sur la « radicalisation dans le sport » Sihem Zine, d’ADM, revient sur un reportage de BFM traitant du sujet de «la radicalisation dans le sport » et partage son expérience à Lagny-sur-Marne, ville prise en exemple par la chaîne d’information.
https://lemuslimpost.com/affirmations-mensongeres-bfm-radicalisation-sport.html
Ouest France
Confinement. Des associations dénoncent des contrôles « discriminatoires » des forces de l’ordre https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-confinement.-des-associations-denoncent-des-controles-discriminatoires-des-forces-de-l-ordre_54135-4100078_actu.Htm
Des universitaires, avocats et magistrats s’inquiètent d’une « nouvelle banalisation des atteintes aux droits et libertés
https://www.lemondedudroit.fr/institutions/69785-universitaires-avocats-magistrats-sinquietent-banalisation-atteintes-droits-libertes.html
Prison pour « mise en danger de la vie d’autrui »
Face à la situation, plusieurs syndicats étudiants (Solidaires étudiant, Unef) et associations (Fidh, Human Rights Watch, LDH, Action droit des musulmans…) appellent le ministère de l’Intérieur « à veiller à ce que le maintien de l’ordre et les opérations de contrôle dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 ne donnent pas lieu à des abus ». Le gouvernement a plutôt opté pour un durcissement des sanctions allant jusqu’à une peine de six mois de prison en cas de récidive dans l’irrespect de confinement. Contre l’avis de plusieurs parlementaires : « On passe de la contravention au délit, au-delà de toute proportionnalité », s’est inquiété le député centriste Charles de Courson (UDI).
Ades Grenoble
« Alerte sur une nouvelle banalisation des atteintes aux droits et libertés »
Street Press
Antiterrorisme : Le gouvernement veut aller encore plus loin vers l’État d’urgence permanent
Le Figaro
Confinement: des associations dénoncent des contrôles «discriminatoires» des forces de l’ordre Par Le Figaro
Ouest France
Confinement. Des associations dénoncent des contrôles « discriminatoires » des forces de l’ordre
Challenges
Moins de 10% de la population infectée dans les deux régions françaises les plus touchées
Seronet Info
Contrôles discriminatoires des forces de l’ordre
https://seronet.info/breve/controles-discriminatoires-des-forces-de-lordre-87684
Le Courrier de l’Atlas
Confinement : les vidéos de contrôles musclés interpellent
Asnières, Ivry-sur-Seine, Torcy, Saint-Denis et dans d’autres villes de France, les vidéos montrent des violences policières que dénoncent plusieurs organisations dont Action droits des musulmans (ADM), Human Rights Watch ou encore la Ligue des droits de l’Homme (LDH) qui « appellent le ministre de l’Intérieur et le directeur général de la Police nationale à veiller à ce que le maintien de l’ordre et les opérations de contrôle dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 ne donnent pas lieu à des abus ».